Avec le concours de l'association Art et Poésie de Touraine
Martine Frappart :« C’est la Touraine où j’arrive en 1980, qui verra mes premiers pas de pastelliste, d’abord en autodidacte, puis de 2014 à 2018, élève dans l’atelier de Jacques PARATIAN, peintre enseignant à Tours. Mon choix s’est porté sur le pastel par hasard, lorsque m’a été offert un coffret de pastels secs, une technique que j’ai alors découverte, qui m’a rapidement enchantée et à laquelle je peux entièrement me consacrer aujourd’hui.
Le pastel me plait tout d’abord par la richesse des couleurs qu’il offre : ses déclinaisons de tonalité sont une merveille ; par les différentes techniques possibles : celle de l’estompe pour ses fondus incomparables, celle des touches et des aplats de couleurs qui donne un rendu vif et plus dynamique ; enfin par les multiples ressources offertes par les différents supports et pastels utilisés.
La vie étant diversité, je peins au gré d’une émotion ressentie face à une belle image, qu’il s’agisse d’un portrait, d’un animal, d’un paysage … Tous les sujets sont bienvenus et susceptibles de m’inspirer. J’y puise un moment de sérénité, de rêve et d’évasion.
Cependant, mon style de peinture figuratif trouve sa pleine expression dans l'art du portrait que j'affectionne particulièrement depuis quelques années et pour lequel les outils utilisés (bâtons et crayons notamment), me permettent de travailler avec finesse et précision.
Depuis le début de l'année 2022, j'ai souhaité évoluer vers une technique nouvelle pour moi, la peinture à l'acrylique aux couteaux, nouveaux supports et outils, qui me permettent d'être plus dans la sujétion que dans le dessin de précision ; cette technique m'offre la possibilité de beaux effets de matière, de reliefs, et enfin plus de spontanéité et de liberté ; je trouve cette technique complémentaire à celle du pastel que je continue à pratiquer pour mon grand plaisir. »
Paul-Henri Quintin : Ancien professeur de dessin industriel, Paul-Henri Quintin pratique la sculpture sur bois pour satisfaire un besoin d’expression et… « pour mesurer le chemin qui sépare l’idée de l’œuvre ».
Sa formation technique et théorique a favorisé cette approche.
Autodidacte, il met en application les conseils trouvés dans divers ouvrages ou donnés par des artistes sculpteurs rencontrés.
Le travail du bois lui offre un dialogue avec la matière qu’il faut… « savoir prendre » et avec laquelle il faut composer pour trouver l’équilibre entre le « voulu » et le « possible ».
Depuis 2003, il trouve beaucoup de satisfactions à cette activité artistique qui lui permet de rencontrer d’autres artistes au cours de diverses manifestations publiques.
Techniquement, il s’exprime plus volontiers dans des réalisations abstraites qui font appel à l’émotion ; mais il réalise aussi des œuvres figuratives qui peuvent être appréciées par une approche différente.
La sculpture sur bois est une activité qui lui apporte sérénité, équilibre et modestie.